Vidéo sur la restauration de la maison natale de Mélanie Calvat
Texte de la vidéo (extraits)
L’associations de la Maison de Mélanie a été l’initiative d’un agriculteur converti .
Après avoir acheté les biens les travaux ont été confiés à une association de formation dans la maçonnerie à l’ancienne, c’est-à-dire à la limousinerie et la taille de pierre.
Nous avons dû reprendre l’ensemble des bâtiments et la partie extérieure de façon à sécuriser les endroits difficiles puisque la maison voisine comportait un danger quant à l’accès pour la visite du patrimoine de la maison de Mélanie.
Le pignon que vous voyez est en surplomb et a dû être totalement sécurisé de l’intérieur on a repris aussi des contreforts dans les bas murs de façon à sécuriser l’endroit.
L’association de la maison de Mélanie est née en 2004 dans l’espoir de faire renaître ce lieu avec la mémoire de celle qui a qui a vu la Sainte Vierge en 1846 et nous avons eu la chance de pouvoir inaugurer la maison en en 2009 au 15 août et il y avait cette occasion 450 personnes ici dans ce site. Il y avait Madame le maire le conseiller général et l’autorité ecclésiastique pour ce jour.
Tout le monde a été assez surpris de la qualité de la rénovation.
Lorsque nous avons pris le chantier nous avons ici une partie de la maison qui avait été occupée jusqu’en 1984 et il y avait dans cette partie une cheminée tout en briques tout à fait récente et on a continué à cette cheminée 2 ouvertures Mélanie n’a jamais connu une porte et une fenêtre de factures années 50 – 60 je ne sais exactement. Nous avons voulu remettre dans cette maison redonner à Mélanie sa cheminée. Nous avons découvert après avoir enlevé les enduits des années 50 un conduit et l’engagement des 2 poutres de la cheminée dans ces anciens murs donc on a eu le soucis de redonner un ensemble à cette unité à cette demeure.
Il faut savoir aussi que cette maison a brûlé, ce qui explique la disparition de la cheminée et également le fait que l’ensemble du plafond ne soit pas noirci par la fumée c’est un plafond qui est totalement rénové je suppose après-guerre je ne sais pas exactement la date.
Il y a des pierres qui ont vu le feu on en voit plusieurs qui ont chauffé légèrement rouge. Il y en a tout le tour, il est vraisemblable que ce soit après les apparitions donc dans des années 1850-1860 on ne sait pas très bien. Ça brulait souvent à Corps, les toits étaient en chaume ou en bardeau et déjà du temps de Napoléon il y avait un corps de sapeur-pompier bien formé donc pour combattre les incendies de Corps.
Nous avons donc eu une cloison sous la poutre maîtresse et que nous avons pu enlever puisqu’elle a été montée avec la brique de la petite cheminée 1900 qui était manifestement beaucoup trop petite pour chauffer l’ensemble de cette maison.
Nous avons donc 2 pièces donc celle qui a été occupée jusqu’en 1984 et puis la partie arrière qui était comme un espèce de cellier ou de débarras où l’on mettait tout et n’importe quoi et dans l’ensemble de cette maison il ne restait aucun mobilier. Tout ce que vous voyez ici Mélanie ne l’a pas connu.
En revanche il y a cette ancienne porte dans la partie qui n’était pas occupée, elle est faite encore avec des clous faits à la forge c’est donc une pièce authentique. Nous savons très bien qu’il y a longtemps que les clous ne sont plus faits à la forge.
Mélanie est donc passée par cette porte et l’a touchée.
Elle est vraiment dans son jus nous ne la restaurerons pas elle est certainement assez abîmée mais nous tenons à la conserver dans son état ancien parce que nous savons que c’est la seule pièce que Mélanie ait touchée et nous la gardons Intact.
La porte à côté est donc plus récente ?
La porte à côté donc ce que vous voyez ici c’est une porte faite à la machine des années 50 ou 60 et le linteau qui est au-dessus qui est un peu gris c’est un morceau de béton. Les portes de l’époque n’étaient pas si hautes et surtout elles ne comportaient aucun linteau en béton.
Quant à la fenêtre elle a été largement agrandie même si l’encadrement est en pierre il n’empêche qu’elle est aussi de facture 1900.
Cette maison avait un grenier et la porte du grenier effectivement est aussi très ancienne elle est en mélèze et elle est fabriquée avec des clous fait à la forge donc elle est aussi très ancienne.
Ce grenier à foin servait de dortoir.
L’ensemble de la façade est resté totalement intact nous n’avons rien changé à la façade.
La famille était composée de 10 enfants et il est bien évident que la pièce d’en bas servait de réfectoire et les uns et les autres surtout les plus grands montaient dormir dans le foin c’est pour ça qu’on appelle ça le dortoir.
Il y avait une échelle en bois très sommaire à l’époque, cette échelle est totalement pourrie donc nous l’avons enlevé mais c’était le seul moyen d’accès au grenier.
Il y avait donc aussi une chèvre et il y avait du foin dans le grenier à profusion.
La première fois lorsque je suis entré dans ce bâtiment avec l’architecte je me suis étonné de de ces engravement dans cette poutre et évidemment personne ne savait dire pourquoi. Il y avait peut-être autrefois un colombage qui séparait les 2 parties de la maison et puis quelques temps plus tard après avoir découvert que la maison avait brûlée j’ai compris que ces poutres étaient du réemploi et qu’en fait elle était à l’envers.
Ces engravements ce sont les engravements d’un ancien plancher.
La poutre d’ailleurs est trop courte on a dû mettre un corbeau dessous à cette extrémité et un pilier à l’autre extrémité de façon à sécuriser l’ensemble qui reçoit du public.