Bien-aimés amis,
«L’Amour n’est pas aimé!»
Ce cri du cœur, douloureux et prophétique, résonne encore dans les replis de notre monde assourdi. Créés à l’image du Dieu vivant, qui est Amour en son essence, nous ne pouvons subsister sans aimer. Et cet amour, Dieu nous le commande dans ses deux premiers commandements. Il y a 179 ans, la Vierge Marie descendait sur la montagne de La Salette pour nous rappeler, dans une plainte maternelle : « Reviens, mon enfant, reviens vers le Seigneur ton Dieu ».
Mais la France, sourde à ses gémissements, persiste à refuser de se soumettre à la volonté divine. Ô homme, contemple d’où tu viens et vers où tu vas ! Trop nombreux sont ceux qui ont oublié qu’ils possèdent une âme, destinée à l’éternité au ciel ou à l’enfer. Les larmes de Marie sont le miroir de nos péchés ; elle les verse pour éveiller notre foi, car elle connaît le prix d’une âme.
La Salette demeure cette montagne trempée de larmes, où Marie pleure encore, dans l’attente du cri du cœur : « Misé-ricordedubonlarron»,que la France s’obstine à ne pas pro-noncer. Demandons la grâce : «Ô Mère, vous dont le cœur est une fontaine d’amour, donnez-nous de ressentir une profonde douleur et de pleurer avec vous ».
N’oublions pas que le message transmis par Marie de la part de son Fils est redoutable. Il s’agit de la menace d’un amour infini, outragé, et qui se lasse. C’est l’écho des anathèmes que Jésus lançait contre les pécheurs endurcis : « Malheur au peuple qui blasphème! Malheur au peuple qui profane le dimanche! Malheur au peuple qui ne pense qu’à jouir! Malheur au peuple qui outrage l’Église! Malheur au peuple apostat! »
Tout cela est contenu dans les paroles de Marie. Elle dévoile les maladies morales qui gangrènent son peuple et en in-dique le remède salutaire : « se soumettre au Christ et à son Église». En un mot : se convertir, ou bien passer par les châ-timents de Dieu.
C’est un appel vibrant à observer les commandements de Dieu et de l’Église, à cesser d’offenser Jésus, son Divin Fils, à revenir à la vraie foi, à la prière, à la pénitence (message public et message secret). Imitons l’humili-té de Marie, qui nous avertissait «En l’année 1864, Lucifer avec un grand nombre de démons seront détachés de l’enfer:ils aboliront la foi peu à peu et même dans les personnes consacrées à Dieu;[…]Les mauvais livres abonderont sur la terre […] ; l’Église aura une crise affreuse […]; les gouvernements civils auront tous un même dessein celui d’ abolir et faire disparaître tout principe religieux ».
En cette même année, le pape Léon XIII composa la prière à saint Michel, à réciter après chaque messe. Le père Cestac, quant à lui, reçut de la Vierge la prière : «Auguste Reine des Cieux ». L’heure était venue de l’invoquer comme « Reine des anges ».
Ces prophéties se sont accomplies.
L’Église, notre Mère, nous offre les moyens de marcher vers le ciel. Mélanie elle-même disait : «Si je ne connaissais pas la bonté, la puissance et la miséricorde du bon Dieu, je me laisserais à croire que tout est perdu ».
En ce jour où je rédige cette lettre, nous célébrons sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face. Je fais mien son cri d’amour : « Dans le cœur de l’Église, ma Mère, je serai l’Amour ».
Dans le message complet de La Salette, la Vierge appelle à fonder «l’Ordre de la Mère de Dieu», un ordre pour conjurer le désordre, centré sur l’amour de Dieu et du prochain. Le premier article en est limpide : «Aimer Dieu par-dessus toutes choses et son prochain pour le pur amour de Dieu».Les disciples prêcheront la réforme des cœurs, dans l’esprit de saint Louis-Marie Grignion de Montfort, repris par saint Jean-Paul II : «Totus tuus,Tout à Jésus par Marie».
L’Église nous ouvre les portes d’un nouveau départ par les grâces du jubilé, avec l’indulgence plénière.
Elle demeure notre Mère. L’Espérance ne déçoit pas. Dieu ne désire que notre bonheur éternel, et il nous en donne les moyens. Il n’est jamais trop tard. Nous sommes témoins de nombreuses conversions. Jésus nous appelle : « Réveillez-vous, ouvrez vos cœurs et vos esprits ! Convertissez-vous, laissez-vous aimer et regarder».C’est la puissance du regard d’amour de Dieu qui convertit, pas nous. Jésus a aimé le premier, il sait aimer. Il est l’Amour.
Il n’est jamais trop tard pour consoler Jésus, seul au ta-bernacle. Il nous attend. Les églises sont vides, profa-nées, vandalisées. Mélanie disait : « Les sentinelles du sanctuaire sont passées au camp de l’ennemi… On a refusé le surnaturel divin, on sera pris dans le surnaturel diabolique ».
Malheur à nous, Français, car Dieu n’a favorisé aucune na-tion comme la nôtre ! Saint Jean-Paul II nous rappelait que la France est la fille aînée de l’Église et posait cette question poignante : «France,es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? » Et Marie de s’exclamer : « Depuis le temps que je souffre pour vous autres […] vous n’en faites pas cas !…]
S’ils se convertissent, les pierres et les rochers se changeront en blé[…]
Quelle autre nation fut appelée «royaume de Marie», «royaume du Sacré-Cœur de Jésus», «terre choisie pour accomplir l’œuvre divine» ? Le malin peut être puissant, mais Dieu est tout-puissant. Confiance et persévérance !
Venons-en à la vie de notre association.
Les membres de la « Maison de Mélanie » poursuivent leur mis-sion d’accueil et d’apos-tolat auprès des pèle-rins.
Une petite équipe pour un si grand projet !
Nous avons besoin de bras, de cœurs, de talents. La maison natale de Mélanie ne désemplit pas : 11 groupes, 12 cars annoncés. Elle est un tremplin vers le sanctuaire, un lieu de retraite pour approfondir le message de Notre-Dame de La Salette.
Une communauté religieuse y a séjourné deux jours avec une quinzaine de postulants, guidés par leur Père et leur Mère supérieure. Tous y trouvent le message complet et une documentation sérieuse sur l’apparition. «Ehbien!mesen-fants, vous le ferez passer à tout mon peuple », répété deux fois à Mélanie et Maximin. Nous avons aussi eu la joie d’ac-cueillir la communauté mexicaine vivant la règle de l’Ordre de la Mère de Dieu.
Merci à ceux qui donnent de leur temps pour accueillir et accompagner. Mélanie nous guide depuis plus de vingt ans. C’est sa maison, offerte pour faire connaître sa vie et trans-mettre le message. Marie n’a pas demandé une basilique, ni des pèlerinages, mais que le message soit transmis à tout son peuple. C’est notre humble mission.
L’association, fondée en 2004 lors du centenaire de la mort de Mélanie, est un lieu d’accueil pour tous. L’ancien évêque d’Altamura disait prophétiquement que cette célébration marquerait le retour de Mélanie au cœur de La Salette et le début d’un chemin vers la glorification. Nous en sommes témoins : son livre relatant son enfance touche les cœurs.
Lors de notre dernière assemblée générale, un second vice-président a été nommé.
Merci à tous les membres pour leur engagement.
Les travaux réalisés :
- La rénovation d’une pièce au sous-sol
- L’installation d’une rampe à l’entrée de la maison du pè-lerin
- Le remplacement du chauffe-eau
- L’approvisionnement en bois pour les rassemblements des 14 décembre et 1er mars (messes à 10h30 à l’église de Corps en mémoire de Mélanie et Maximin).
Nous vous attendons nombreux.
Continuez à faire connaître Mélanie et son message. Mutualisons nos forces, ne nous dispersons pas, soyons unis. Nous disposons de documents essentiels : « La vraie Mélanie de La Salette», les ouvrages sur Maximin, des prières, cartes et images… disponibles au siège de l’association ou à la maison de Mélanie.
Notre site créé et alimenté par Pierre doit être diffusé au maximum : www.melaniecalvat.org
Nous ne l’enrichissons qu’avec votre aide.
Merci à Aline, fidèle bénévole depuis 2004, et à vous tous, innombrables et précieux. Votre soutien nous en-courage à persévérer dans la simplicité. Comme chaque année, je confie nos projets à votre prière et à votre gé-nérosité.
Le montant de la cotisation annuelle est de 15€.
Des offrandes de messes sont confiées à plusieurs prêtres et monastères pour les intentions des amis de l’association, vivants et défunts.
Restons fidèles à la recommandation de Marie sur cette sainte montagne : «Un notre Père et un je vous salue Marie soir et matin». Nous sommes ainsi unis entre nous et nous nous portons les uns les autres.
En ces temps troublés, où l’incertitude ronge les cœurs et où le tumulte du monde semble étouffer l’espérance, la prière devient un refuge, une lumière dans la nuit. Elle est ce lien invisible mais puissant qui nous unit à Dieu, source de paix et de consolation. Prier, c’est déposer nos fardeaux dans les mains du Père, c’est ouvrir notre âme à sa miséricorde, c’est retrouver le silence intérieur où l’Amour parle. La prière nous rappelle que nous ne sommes jamais seuls, que le ciel veille, et que même au cœur de la tempête, Dieu demeure fidèle.
Le conseil d’administration de l’association « Maison de Mélanie » vous remercie de votre fidèle amitié et vous présente ses meilleurs vœux de bonne et sainte année 2026 : Paix, sainteté et amour, EN JESUS PAR MARIE.
«Que Jésus et Marie soient aimés de tous les cœurs» Vive Notre-Dame de la Salette.
Bernard Maugain,
Président Association
Maison de Mélanie Chez Bernard Maugain
5, chemin de la Mine 03170 Bézenet
bernardmaugain3@gmail.com – 06 13 20 01 23





